Le saviez-vous ?
Faites du sport, c’est bon pour la santé !
Est-ce tout ?
On entend vanter par des sources aussi variées que le corps médical, les professeurs d’éducation physique, les entraîneurs sportifs, et même les politiques, que faire du sport est bon pour la santé. Uniquement ?
Le corps est complexe certes mais basiquement il suffit qu’il soit alimenté en nutriments et en oxygène pour vivre, pour agir, pour réfléchir, pour tavailler ou même dormir. Le mouvement, l’action, l’effort physique génèrent une quantité d’adaptations et de développements qui amélioreront l’utilisation de ces éléments de base au sein du corps. Le premier niveau à en profiter est le métabolisme càd le fonctionnement global du corps pour la santé générale. D’autre part, lorsque les mouvements sont conduits sous formes diverses dans le sport ou les activités physiques appropriées, d’autres niveaux de l’organisme en bénéficient directement ou à titre préventif.
D’habitude on évoque essentiellement les aspects physiologiques et médicaux.. L’activité physique procure des effets bénéfiques sur le cœur, la capacité respiratoire, la tension artérielle et elle lutte contre l’excès de poids, le diabète, l’ostéoporose, etc.
Je n’ai fait ici qu’en citer quelques-uns car je voudrais principalement m’attacher à vous présenter tous les autres bénéfices qui passent pourtant si souvent inaperçus alors qu’ils méritent tout autant notre attention.
Une dimension majeure de la pratique sportive
Voici les avantages qui se remarquent au quotidien, ceux qu’on ressent, qui peuvent se comparer d’une fois à l’autre et qui ont un impact sur notre vie de tous les jours : les contacts sociaux, l’autonomie, la vitalité, le plaisir et l’amusement, la gestion du stress, la qualité du sommeil, le bien-être mental, l’assurance et la confiance en soi.
– Pratiquer une activité physique, c’est sortir de chez soi et ne pas rester seul(e), c’est rencontrer des personnes qui visent les mêmes objectifs, c’est décloisonner nos repères habituels car notre cerveau profite de stimulations psychiques. On gagne à enrichir notre milieu de vie.
– Bouger, contrôler un geste, maîtriser un mouvement, c’est se rendre compte qu’on est autonome autant qu’on se rassure sur nos capacités à guider le corps comme on l’entend plutôt qu’à se laisser appesantir et à subir le temps qui passe. Une autre jeunesse !
– Grâce à cette pratique physique, la masse musculaire est conservée voir améliorée et permet de maintenir un métabolisme élevé donc une belle vitalité durant la journée ; ainsi on ne se fatigue pas à ne rien faire et on reste alerte !
– L’amusement fait partie du sport bien dosé : pas question de comparer sportif et forçat de l’effort. C’est en choisissant une activité de son choix et en respectant un rythme adapté à ses moyens qu’on se plaît à faire du sport. De plus les « endorphines », hormones du plaisir, du bien-être sont secrétées par le corps lorsqu’on exerce une activité physique régulière.
– Le stress, cette énergie qui nous traverse est indispensable à la vie ; c’est quand elle nous dépasse et nous envahit qu’elle devient négative, nous rend la vie difficile. L’activité physique nous permet de trouver des moyens de maîtriser ce mauvais stress. La pratique de sport ou d’activité spécifique basée sur la respiration, sur la concentration, sur la meilleure connaissance de soi nous donne des moyens de gérer cet état de stress excessif.
– Moins on a d’activités, plus on reste à ne rien faire, moins le corps se fatigue sainement et le besoin de sommeil de se réduire. De plus avec les années avançant, notre besoin métabolique de nous reposer va en diminuant et les nuits raccourcissent. Par contre passer une meilleure nuit aussi courte soit-elle, nous pouvons l’envisager grâce à la dépense d’énergie durant une activité physique. Et peut-être limiter voir supprimer les somnifères.
– C’est un point crucial : les loisirs actifs soutiennent l’activité cérébrale ce qui profite à notre mémoire, nos capacités de réflexion, notre concentration ; bref à notre bien-être mental. Il n’y a rien de pire qu’une retraite inactive.
– Prendre un temps pour soi dans l’exercice physique en s’attachant au ressenti intérieur améliore notre perception de nous-même ; conjointement on gagne en assurance personnelle et on développe une réelle confiance de nous-mêmes.
Ne dites plus « j’ai tellement d’autres choses à faire » ou « ce n’est plus de mon âge ».
Il devient indispensable de nous accorder des moments pour nous bouger, avec des activités à notre goût, dans une ambiance qui nous plaît, à des rythmes qui nous sont possibles.
C’est notre hygiène de vie … tout simplement !
Olivier HENRY 5/9/2010
.
Arrêtons de dire « Faire du sport, c’est bon pour la santé »
et nous nous porterons mieux
Cette affirmation quelque peu provocatrice poursuit deux objectifs :
– faire la part des choses entre les bienfaits de l’activité physique suffisante sur la santé et la pratique sportive communément appelée, faire du sport.
– prendre une décision
« Faire du sport » n’intéresse que peu de monde. (1)
En effet le message véhiculé par cette expression ne garantit pas le résultat de la démarche au sens où nous souhaitons en profiter càd une meilleure forme physique en général (aspects cardio-pulmonaires, tonus musculaire, pression artérielle sous contrôle), une amélioration de nos défenses immunitaires, de l’amusement par notre action personnelle autant que par la rencontre d’autres adeptes, un bien-être global. (2)
En cause les exemples désastreux de ce qu’il nous est donné à voir et à constater par ces professionnels du sport qui le font par métier et non pour se sentir bien dans leur peau et en meilleure santé. « Faire du sport » de cette manière entraîne plus d’inconvénients et affaiblit le corps voir le rend malade ; quand il n’est pas soutenu par toute sorte d’alchimie en poussant l’organisme au-delà du raisonnable.
Par ailleurs, on entend souvent dire que ces élites sportives sont des moteurs pour les jeunes afin qu’ils comprennent l’importance de la pratique sportive. Rien n’est plus faux.
– Les objectifs sont différents (la plupart des jeunes souhaitent jouer, pas nécessairement gagner),
– les valeurs sont différentes (l’affirmation de soi par la saine émulation, le respect de l’adversaire, l’esprit d’équipe sont prioritaires lorsqu’ils ne sont pas détournés par un entraîneur ou des parents excessifs),
– les intérêts des élites sportives sont à l’opposé de ceux des jeunes ( le nombre d’abandon du sport par les jeunes à l’adolescence le prouve).
Et nous adultes, pourquoi ne pratiquons-nous pas de sport ?
Il y a sans doute plusieurs motifs, mais si nous commencions par dépasser ces clichés, nous serions déjà plus ouverts à « être en mouvement », nous aimerions « l’activité physique » pour ce que cela nous apporte, pas pour suivre une idée dans l’air du temps et nous nous réjouirions de notre « bien-être » d’actif.
Il faut bien reconnaître que notre sédentarité est un problème significatif de notre santé.
Chaque année on nous annonce que l’espérance de vie augmente ; que faisons-nous pour rester autonome et maintenir notre qualité de vie durant ces années qui s’allongent ?
D’accord pour ne pas « faire du sport » qui ne nous correspond pas et ne poursuit pas les objectifs recherchés. Par contre, soyons en Mouvement, Bougeons de manière appropriée, donnons de la Vie aux années, Mobilisons notre cerveau autant que le corps. (3)
Les effets bénéfiques sont réels, la vitalité dans notre vie est perceptible, l’éveil aux choses qui nous entourent est garanti.
Théoriquement, on ne peut contredire ces constatations prouvées par de multiples études,
Réellement, le temps ne nous manque pas pour y participer,
Objectivement, le choix d’activités existe de plus en plus,
alors, qu’attendons-nous ?
HENRY Olivier
Rester en Forme le 16 février 2013
(1) . Le pourcentage de la population dont l’activité physique est insuffisante pour engendrer des effets bénéfiques sur la santé, augmente lui aussi avec l’âge (38 % des plus jeunes et 74 % des personnes âgées).
Education Santé, n° 238, octobre 2008 DE BOURDEAUDHUIJ I., BIZEL P.
(2) Des effets bénéfiques de l’activité physique ont été enregistrés sur la réduction ou le traitement des symptômes dépressifs et d’anxiété comme sur l’amélioration générale de l’humeur. L’activité physique semble améliorer le bien-être psychologique de manière générale. Pour les personnes avec des problèmes de santé, l’activité physique semble améliorer aussi leur aptitude à réaliser des tâches de la vie courante.
Education Santé, n° 238, octobre 2008 DE BOURDEAUDHUIJ I., BIZEL P.
(3) Le cerveau profite de l’activité physique par l’enrichissement du milieu de vie en stimulations psychiques et sociales et par la meilleure irrigation sanguine qu’elle lui procure. Avec 3 heures d’exercice et plus par semaine, on réduit son déclin cérébral (cognitif) (étude MoVIES). Comparé à des gens qui se replient, augmenter ou maintenir son activité physique réduit aussi de 3,6 fois ce déclin cérébral.
Source/Auteur : Dr Sophie DUMERY Date : 03/07/2009
.
La première sortie de la saison
en Marche Nordique
Le temps était de la partie ce premier jour d’automne pour accueillir les participants de Marche Nordique qui avaient pu se mobiliser malgré l’annonce assez tardive de la reprise des séances « Rester en Forme ».
Les bâtons rangés au garde à vous contre le pare-choc de la voiture tressaillaient d’impatience à l’idée de se faire promener par les amateurs de balade dynamique. La température était idéale et le vent se faisait discret. Le ciel envoyait quelques éclats de lumière plus intense à travers les nuages minces étalés en lambeau; ce qu’on appelle des conditions idéales.
Les minutes s’égrenaient et je me trouvais encore seul à moins de 10 minutes du départ.
Aucune crainte d’être seul à ce premier rendez-vous ne pouvait m’affoler: je vivais déjà intensément ce moment de petit bonheur à humer le temps qui passe silencieusement au milieu de cette belle nature aux couleurs toujours gaillardes.
Un bruit de pneus sur la grenaille du chemin menant au parking s’est alors fait entendre et ce n’était pas une voiture mais trois puis très vite quatre qui apparurent. Les sourires complices des retrouvailles émergeaient sur les visages suivis des bonjours et accolades. Un bonheur en remplaçait un autre.
Les préparatifs se firent sans tergiverser, hauteur des bâtons à ajuster, à peine un petit rappel ou l’autre – et oui, il y a la gauche et la droite aux dragonnes – nous permettant d’être fin prêt pour débuter par un bon échauffement. Les mises en action de chacun pour nous affuter me confirmaient que chacun se trouvait dans de bonnes dispositions.
Au moment d’entamer nos premières foulées, je rassurai malgré tout l’assistance que le trajet du jour serait une remise en situation consacrée aux techniques essentielles à bien marcher sans dénivelé considérable, quasi du plat. La partition du jour a ainsi détaillé le maintien, la coordination, la fluidité des gestes et la respiration afin de se réapproprier les sensations si agréables de la randonnée lorsqu’on la partage avec la pleine conscience de notre maîtrise.
L’ambiance détendue et les nombreuses conversations qui s’entendaient entre les consignes ne nous ont pas empêchés de maintenir une belle allure. Du chemin empierré aux traversées de la forêt pas ses coupe-feux ainsi que par les sentiers étroits, le groupe s’est offert un rythme régulier permettant d’apprécier cette première sortie de marche nordique en toute sérénité et belle satisfaction.
De retour aux voitures, les étirements musculaires en douceur et toujours appréciés ont finalisé cette randonnée tel un massage relaxant.
Et de nous dire que si la météo nous gâtait cette saison comme elle nous avait été accordée l’an passé, rien de tel ne pourrait plus nous ravir pour randonner tous les vendredis à 14h00.
Le 21 septembre 2012
C’est les vacances, et en vacances tout
n’est pas permis !
On ne le dira jamais assez, les vacances sont des moments où le corps veut se comporter autrement.
Si votre métier vous impose d’être toujours debout ou assis longtemps, profiter des vacances pour bouger à la découverte d’autres mouvements, d’autres postures, d’autres rythmes est une excellente idée. Encore faut-il s’y donner de manière adéquate afin de ne pas risquer des problèmes traumatiques par manque d’habitude ou installer des complications à cause d’un excès d’envie subite.
Ce que je vous propose : plaisir, dosage et progression des efforts, et régularité … et pourquoi pas au-delà des vacances.
Choisir une ou deux activité(s) qui vous plaise(nt),
Ne jamais forcer et accepter d’aller à son rythme du moment,
Se bouger régulièrement à bonne dose est préférable à s’activer beaucoup directement.
D’autre part, s’hydrater un maximum et se protéger du soleil intense sont certes des conseils « bateaux » mais oh combien intelligents pour notre santé globale et notre dynamisme en vacances.
Avant dernier conseil: ce serait dommage de n’occuper ses vacances qu’à ne rien faire. Bouger, c’est la vie. Bouger, c’est dynamiser sa vie. Bouger, cela permet souvent des rencontres.
Dernière chose: la seule personne qui vous connaît bien pour vous orienter et vous accompagner dans une pratique sportive, c’est vous !
Il y a toutes sortes d’activités possibles; quel que soit l’âge, il y en a au moins une qui vous convient !
Portez-vous bien …
2 juillet 2011